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Monday, March 3, 2014

Granulé de bois

Le granulé de bois, aussi connu sous le terme anglais de pellet, est un bâtonnet cylindrique de combustible compacté. Il est principalement issu du compactage des résidus de scieries comme les sciures et copeaux provenant directement de la sylviculture.Principalement utilisés comme source d'énergie pour le chauffage, les granulés de bois servent aussi à la constitution de litières animales.Lors du choc pétrolier, aux États-Unis et en France d'abord, la crise de l'énergie a relancé le chauffage-bois, et a favorisé l'émergence d'une quinzaine de granulateurs. Ceux-ci ont souvent disparu avec la chute des cours du pétrole lors du contre-choc pétrolier.
À la fin des années 1990, en Europe, les pays du nord (Allemagne notamment) ont relancé de nouveaux concepts de chaudière grosse puissance et de poêle automatisé à granulé de bois. Vers 2002 avec l'extension du marché, la France a suivi, avec l'accueil d'un granulateur franco-italien en Savoie puis, bien que le marché soit resté étroit (seuls 1 % des 500 à 600 000 chaudières vendues dans la période 2005-2009 fonctionnent à partir du granulé, 15 à 20 000 poêles [sur un marché estimé à 500 000]1), la filière a repris de la vigueur avec en 2009 environ une cinquantaine d'entreprises produisant du granulé de bois. Il s'agit d'entreprises issues de la filière bois, mais aussi de spécialistes de la déshydratation/compression de luzerne ou betterave produisant des granulés pour l'alimentation animale.À titre d'exemple, mi-2009, 350 000 t de granulés sont annuellement fabriqués pour 300 000 t/an consommées (le reste étant exporté). Une nouvelle grosse usine de production est prévue dans les Landes. En 2009, pour le chauffage le granulé est environ 30 % moins cher que le fioul, trois fois moins coûteux que l'électricité, et moins sensible que le fioul aux fluctuations de prix, bien que soumis à de faibles variations. L'augmentation du nombre des distributeurs, et l'utilisation croissante de bois (plutôt que gaz) pour le séchage des granulés devraient diminuer la part de l'impact des transports sur le bilan carbone des granulés.La flamme est plus fine et plus haute que dans un poêle traditionnel[réf. nécessaire].Les appareils individuels génèrent souvent un bruit périodique, provoqué par le moteur faisant tourner la vis sans fin qui alimente le feu en granulés). Un système d'alimentation par aspiration, plus silencieux[réf. nécessaire] existe.L'appareil demande une maintenance souvent annuelle et un nettoyage régulier (au minimum tous les deux mois (cendres) pour les systèmes automatiques, jusqu'à deux fois par semaine pour les systèmes plus rustiques, ce qui est plutôt moindre que pour une cheminée ou un poêle produisant un chauffage équivalent).Le bilan environnemental est meilleur que celui du charbon, pétrole et gaz, mais légèrement moins bon que celui de la bûche (si elle est brûlée avec le même rendement, ce qui est rare en 2013), car la production (et le conditionnement en sacs plastique) du granulé consomme plus d'énergie que celle d'une bûche, ceci étant à pondérer par le fait que les granulés peuvent « valoriser » des déchets de bois qui seraient de toute façon produits2,3.Nécessite d'être alimenté en électricité pour fonctionner.Les granulés nécessitent un stockage à l'abri complet de l'humidité. Il est stockable en sacs ou dans un silo correspondant souvent à la consommation annuelle. Une humidité trop importante (plus de 10 %), peut poser des problèmes de combustionPouvoir calorifique : > 4,7 à 5,3 kWh/kg (suivant la qualité du granulé)2 kg de granulés équivaut à 1 L de mazoutDiamètre : 5 à 6 mmLongueur max. : 60 mmTeneur max. en eau : < 10 %Teneur max. en poussières : < 10 %Taux de cendres : moins de 0,5 % (DIN+) ou 0,7 % (NF)Densité énergétique (kJ/m3 ou kWh/m3) par rapport aux plaquettes forestières : quatre fois supérieure, ce qui les rend intéressantes pour des projets de chaudière individuelles dont les puissances sont comprises entre 10 et 30 kW (ou plus en Europe du Nord où une fiscalité « écologique » favorise aussi les grands projets de réseau de chaleur alimentés par le bois sauf si la plaquette forestière est technologiquement utilisable car d'un coût inférieur de 30 % et à production réellement proche.

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